Depardieu

C'est l'histoire d'un petit Berrichon avec une grande gueule qui a réussi à sortir de Châteauroux par le grand écran. C'est une chance extraordinaire qui devrait inspirer l'humilité. Mais bon, parfois, la notoriété vous grise.

Au début, on fait des efforts pour jouer avec des grands et puis avec le temps, on finit par croire qu'il suffit de jouer son propre rôle. Et les grands vous boudent.

Alors on se diversifie, on mise sur des affaires qui marchent, on perd le sens du risque, on investit dans la vigne (c'est bon pour la défiscalisation) et on fait de la pub...

Bref, comme disait Michel Audiard : " Le grand défaut des comédiens, un égoïsme plus démesuré encore que chez les autres êtres humains"...

Mais parfois, de simples tweets valent mieux qu'un long billet.

Ce vendredi marque un tournant dans la campagne : Depardieu, les Bogdanoff et Borloo soutiennent Sarkozy. (pas besoin d'ajouter de vanne)

— Aurélien Fleurot (@afleurot) Mars 9, 2012

Il a commencé jeune con. Il est devenu gros con. Il termine vieux con. Depardieu est un mec constant

— christophe colinet (@christreporter) Décembre 12, 2012

C'était un fake, en fait : le vrai Depardieu aurait quitté la France en dénonçant l'augmentation ridicule duSmic de 3 centimes de l'heure

— christophe colinet (@christreporter) Décembre 16, 2012

Faut dire aussi que Nico savait beaucoup mieux s'y prendre que Fanfan avec Gégé.