mardi 29 juin 2010

Un château en Espagne

Aujourd'hui, j'ai fait un truc extraordinaire : j'ai réussi à passer du monde virtuel au monde réel.

Comme j’avais un peu de temps libre, j’en ai profité pour passer des coups de téléphone à certains d’entre vous.

Des gens que j’aime bien. Nous nous sommes rencontrés ici et au fil des discussions, nous avons fini par échanger nos numéros de téléphone.

Pas deux secondes pour dire bonjour, non. Nous avons pris le temps de discuter, d'échanger, de nous livrer un peu.

De vieilles connaissances, mais aussi de récentes. Des fidèles au poste. Des gens arrivés il y peu.

Même aussi des gens qui ont fait un truc dingue : supprimer leur compte Twitter, comme ça. Je crois que ça valait la peine d'un coup de fil.

Vous savez quoi ? Je me suis rendu compte que ces gens que j'aime sur Twitter sont exactement pareils dans la vraie vie.

Ils sont sincères, tweetent avec conviction, disent ce qu’ils pensent. Même si ça doit déplaire, quitte à perdre du monde.

Nous sommes tous tombés d’accord là-dessus : c’est en s’affirmant, en s’assumant, que l’on existe vraiment, URL comme IRL.

Evidemment - je reviens à ceux qui ont supprimé leur compte - il y a des limites : les mêmes que dans la vraie vie.

La connerie, l’intolérance, le mépris peuvent conduire à des tweets inconsidérés ou des actes désespérés.

Alors oui, il y aura toujours des twittos qui cesseront de nous suivre, parce qu’ils ne nous aiment pas et c’est tant mieux.

Ils le feront d’autant plus facilement si nous tweetons honnêtement ce que nous pensons, croyons.

Mais pourrir une TL, si ça peut parfois être drôle, à la fin, ça peut s’avérer être une énorme connerie pour nous tous.

Car un compte qui disparait, c’est autant de mots qui ne viendront plus se mélanger avec les nôtres.

C’est un débat qui s’appauvrit, des discussions potentielles qui ne nous enrichiront pas.
Oui, c’est con, parce qu’on a tous a y perdre.

Mais bon. J’assume. je défendrai toujours la liberté d’expression : chacun a le droit de dire, de pourrir une TL.

D’autant que je me suis rendu compte en discutant avec ces gens que j’aime bien d’une évidence : on peut tweeter sans Twitter.

Il suffit de prendre le temps. Et ça fait du bien de passer du monde virtuel au monde réel.

Surtout pour se rendre compte qu’on ne s’est pas trompé en les suivant, parce qu’ils sont dans la vie comme dans leurs tweets : eux-mêmes.

Demain, je vais continuer : il y encore plein de numéros de téléphone à appeler. Il y a encore de la vie à vivre in real life.

http://www.youtube.com/watch?v=5NK0K3NKASM

Twitstory du 29 juin 2010 entre 23 heures et 23 h 45 sur la TL de @christreporter

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